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Professionnels–familles : construire un vrai partenariat

Dans nos métiers, on parle souvent de partenariat avec les familles. Nous parlons aussi souvent de co-construction, de travail en réseau, de place de la famille. Mais sur le terrain, combien de fois ce "partenariat" se résume-t-il à une transmission d’informations descendante, ou à une convocation au moment des décisions importantes ? Trop souvent, la famille est perçue comme un appui… ou un obstacle. Et si on changeait de regard ?




La famille, un acteur à part entière :


Parents, frères, sœurs, aidants : ils connaissent mieux que quiconque la personne accompagnée. Leur vécu, leurs inquiétudes, leurs espoirs sont précieux pour comprendre le sens d’un projet d’accompagnement. Les considérer comme des partenaires, ce n’est pas leur donner les pleins pouvoirs, mais c’est reconnaître leur légitimité, leur expérience et leur engagement.



Ce que cela suppose pour les professionnels :


Travailler en partenariat, c’est accepter de partager. Partager le pouvoir, l’information, le doute parfois. C’est écouter sans chercher à convaincre, poser un cadre clair tout en restant ouvert à la discussion. Cela demande de la disponibilité, une posture d’humilité, et surtout… du temps. Un temps qu’il faut oser protéger.


Des clés concrètes :


Commencer tôt : impliquer les familles dès l’entrée dans le dispositif, pas seulement en cas de problème.

Créer des espaces neutres : cafés familles, groupes de parole, temps d’échange sans enjeu administratif.

Valoriser la parole familiale : dans les écrits, dans les réunions, dans les bilans.

Accepter les désaccords : ils font partie du dialogue, à condition qu’il reste respectueux.


Ensemble pour l’autodétermination


Un vrai partenariat avec les familles peut devenir un levier puissant pour soutenir l’autodétermination des personnes. À condition de quitter la logique "pro/famille" pour entrer dans une logique d’alliance autour de la personne. 🥰





 
 
 

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